Idées reçues

IDÉE REÇUE 1

"On ne sait pas ce qu'il y a dans un e-liquide."

FAUX. Depuis 2016, les fabricants d'e-liquides ont l'obligation de déclarer la composition de leurs produits sur une plateforme en ligne avant de pouvoir les commercialiser sur le territoire français (+65 000 références déclarées à ce jour). La liste de ces produits est disponible sur le site internet de l'ANSES, l'Agence Nationale de Sécurité Sanitaire.*


QUE CONTIENT UN E-LIQUIDE?


Le plus souvent, un e-liquide est composé d'une base diluante comprenant du Propylène Glycol (PG) et de la Glycérine Végétale (VG). Ces ingrédients sont utilisés pour permettre la dilution des autres composants et favoriser leur vaporisation. Le PG et la VG sont employés depuis de nombreuses années par les industries agroalimentaire, cosmétique et pharmaceutique (dans les ventolines, par exemple).


Un e-liquide contient, également, différents arômes. Comme pour les produits alimentaires courants, ils permettent de donner du goût au e-liquide. Ils sont importants pour la satisfaction du consommateur et contribuent grandement au sevrage du fumeur.


Enfin, un e-liquide contient plus ou moins de nicotine. II s'agit d'une molécule naturellement présente dans certains végétaux comme le tabac, les tomates ou les pommes de terre. Son pouvoir addictif est comparable à celui de la caféine. Dans un e-liquide, les quantités présentes ne constituent pas un risque pour la santé.


Des centaines d'études ont été menées afin de connaitre la composition des e-liquides. Ses composants sont tous étudiés et consommés de longue date sans induire de risques pour la santé des consommateurs dans un usage contrôlé.

IDÉE REÇUE 2

"On a pas assez de recul sur la vape."

FAUX. Nous possédons au moins 10 ans de recul sur la pratique du vapotage. C'est plus que certains essais cliniques (7 ans minimum) nécessaires à l'industrie pharmaceutique afin de proposer à la vente un nouveau médicament.

Tous les ingrédients entrant dans la composition d'un e-liquide sont connus et étudiés depuis de nombreuses années, parfois même depuis plus de 50 ans. C'est le cas du Propylène Glycol (PG), de la Glycérine Végétale (VG) et de la nicotine.


Grâce aux connaissances scientifiques actuelles et aux nouvelles technologies, nous pouvons estimer les effets sur le long terme de nombreux produits de consommation courante et la vape n'échappe pas à la régle.


Par ailleurs, de nombreuses études existent sur les effets des constituants de la vapeur d'un vaporisateur personnel. Aujourd'hui, nous savons que son usage n'induit pas de transformation chimique impactante pour la santé. La raison principale réside dans le fait que sa technologie relève d'une vaporisation, autrement dit du passage d'un état liquide à un état gazeux. A l'inverse, le tabagisme engendre une combustion, soit une réaction chimique au court de laquelle s'oxyde un combustible.

IDÉE REÇUE 3

"C'est plus dangereux que la cigarette."

FAUX. Chaque année dans le monde, 7 millions de personne décèdent prématurément des effets du tabagisme. Qu'il soit actif ou passif, ce dernier est responsable de 80% des cancers du poumon et de 30% des cancers dans le monde.

La cigarette traditionnelle représente un niveau de dangerosité extrême puisqu'elle tue 1 fumeur sur 2. Dès lors, affirmer que le vapotage est plus dangereux revient à admettre que cette pratique tuera, au moins, la moitié de ses utilisateurs. Absolument rien ne permet d'émettre une telle hypothèse.

Au contraire, les données actuelles sont plutôt rassurantes et un rapport du gouvernement britannique a permis de démontrer que la vape est 95% moins nocive que le tabagisme. La faible nocivité de la vape par rapport au tabagisme fait désormais consensus au sein de la communauté scientifique.

A l'inverse de la cigarette fumée, il n'y a pas de combustion lors de l'utilisation d'un vaporisateur personnel (ou cigarette électronique).

IDÉE REÇUE 4

"La nicotine est cancérogène."

FAUX. C'est sans doute l'idée reçue la plus implantée dans l'esprit du grand public. Pourtant cette affirmation, aussi fausse soit-elle, est difficile à déconstruire tant elle est irrationnelle.


Sur son site internet, le Centre International de Recherche sur le Cancer (CIRC-IARC) souligne que la nicotine ne provoque pas de cancers.


ALORS POURQUOI CETTE CROYANCE ERONNÉE?


La nicotine est avant tout assimilée à la cigarette de tabac, elle-même assimilée à de multiples cancers. Or, si la fumée de cigarette contient différentes substances nocives (ammoniac, acétone, mercure, plomb...) et provoque bien toute une série de cancers, la nicotine n'en est pas responsable. C'est la combustion !

La nicotine est comparable à la caféine. Elle peut présenter un risque de dépendance mais elle ne provoque pas de cancers.

IDÉE REÇUE 5

"La vape est une passerelle vers le tabagisme."

FAUX. L'effet passerelle est une théorie selon laquelle le vapotage favoriserait l'entrée des non-fumeurs, et notamment des mineurs, dans le tabagisme.
Ses défenseurs mettent principalement en avant l'attractivité des e-liquides aromatisés et le potentiel addictif de la nicotine. Un combo qui inciterait les plus jeunes à vapoter avant de basculer vers le tabagisme.


EN RÉALITÉ, L'EXACT OPPOSÉ?


En 2017, l'Observatoire Français des Drogues et des Toxicomanies (OFDT) avait déjà constaté que l'expérimentation de la cigarette électronique se faisait en moyenne un an après l'expérimentation de cigarettes de tabac. L'Observatoire note que parmi les adolescents qui ont expérimenté les deux produits, la majorité avait déjà fumé des cigarettes avant d'essayer le vaporisateur personnel.
Des chiffres confirmés, en 2020, par une étude de l'INSERM, l'Institut National de la Santé Et de la Recherche Médicale, évoquant l'absence d'effet passerelle chez les jeunes français de 17 à 18 ans.
Ici, « l'expérimentation de la cigarette électronique en premier (par opposition au tabac en premier) a été associée à une réduction du risque de tabagisme quotidien à l'âge de 17-18 ans. »

LA VAPE EST UNE PORTE DE SORTIE DU TABAGISME, ET NON UNE PORTE D'ENTRÉE.

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